COMPTE
RENDU DU DIMANCHE 28 Novembre 2010
Novembre
tire à sa fin, et pourtant il y a encore et toujours des morveux qui
viennent se coller au plus près des haubans, des étais et du bordé.
Le plan d’eau est magnifique, d’un équilibre instable, il
s’agite paisiblement comme s’il attendait son heure de
gloire.
L’arène
s’ouvre et le portillon laisse entrer les premiers garnements. Les
files d’attente sur le « trempoline » se comblent
lentement lorsque les coques se trouvent à la portée de l’eau,
d’un geste serein, les barreurs laissent leur progéniture seule au
front au milieu de nulle part mais très vite, les affinités se
retrouvent comme si la crèche s’animait à nouveau.
C’est
l’heure de la joute, les premières rondes se font au rythme d’une
musique enfantine, on entend des barreurs chanter comme si ils ne
voulaient pas s’oublier les uns les autres, ils chantent aussi fort
que possible lorsque le rassemblement des marmots est tellement serré
qu’ils se griffent un peu.
C’est
du verni ! un peu de mercurochrome et leurs pleurs s’apaisent.
Ah les rondes à se donner la main, comme si des barres de flèche se
croisaient pour ne plus se défaire, c’est bieau, hein !!
Après
le « gouter », c’est l’heure de la saucée aussi, mais
les jeunes ne craignent pas la pluie, ils courent toujours après le
chat aux bottes de 7 lieux, mais au fait, qui est le chat.
Puis
on siffle la fin de la récré et tout le monde salue hâtivement son
voisin de banc avant de prendre la sortie.
Marc