COMPTE RENDU DU DIMANCHE 11 MARS 2012

 


« Un zef de trop peu»

Toute la semaine durant, alors que la bise est un lointain souvenir maintenant si l’on en croit les mines réjouies de nos barreurs, Eole nous a nargué de sa plus belle puissance ou de sa plus ferme brise, jours et nuits, matin midi et soir. Une forme exemplaire qui laissait à penser que le dimanche venant, les choses seraient extraordinaires ! Et cela a été extraordinaire. Sur le coup de 9h30, les pas sont pressés, les gestes sont maladroits car impatients de vivre cela, oui, on le ressent ici sur la vasque…. Le vent…. ! Un vent d'enthousiasme, de liberté gagne l’ensemble des skippers et contre vents et marées, (algues flottantes, choix du parcours, réglages à modifier, étarquer les matures,…), les bateaux s’échauffent autour du triangle des « Bermudes » et une petite dizaine de bateaux font leurs entrées.

Le plan d’eau ouvert aux quatre vents reçoit un écho lorsque l’on entend sur le haut du quai des voix connues. Le compte à rebours est déclenché pour la première régate. Il est un peu plus de 10h et le vent matinal laisse glisser les coques avec une gite de quelques degrés. Un régal à être vent dedans et vent dessus, bref ivre de bonheur. A ce rythme, on va exploser le nombre de manches en une matinée ! Tout d’un coup, quel bon vent nous amène Yvon, Jean-Pierre, notre photographe représentante de la gente féminine (c’était la journée des femmes le 8 mars et merci pour vos photos) et quelques autres spectateurs. J’espère que ces quelques visiteurs ne vont pas être oiseaux de mauvaise augure, car qui sème le vent, récolte la tempête… !

Tout d’un coup, les hommes de mer intérieure se regardent médusés, alors qu’ils ont eu vent qu’une matinée de brise soutenu était annoncée. Du vent ! Ouste, du balai. Il n’est plus là. Les bateaux ralentissent de plus en plus et les manches sont de plus en plus longues alors que c’est maintenant un temps de « bermuda », presque 20 degrés. Certains qui avaient réglé les bateaux pour un 20 à 30km par heure ne sont plus dans le vent, largués même au portant.

Dans cette situation de cataclysme, d’autres tirent leur épingle du jeu, et dans cet ordre, Graham et Philippe font preuve de justesse dans le vent devenu trop calme. Ensuite, c’est Fred et Didier qui se sont bien défiés, même si Didier a senti passer le vent du boulet. Toucher les bouées pour repeindre le bateau, spécialité es Didier ! D’ailleurs, c’est le seul à avoir un bateau rouge sans payer de peinture. ! A noter la très bonne performance de Laurent en 5eme position puis de notre président Jean-Jacques suivi de Marc. Antoine devra dompter un peu mieux les caprices du vent à l’avenir pour rejoindre le groupe et notamment Alain à sa portée. La dernière manche a été terrible de lassitude et vers midi, un vent de révolte se levait contre Eole !

Marc


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 Classement provisoire des régates

 Les forces en présence