Ce
dimanche fût une fois de plus l’occasion de vérifier la caractère
brownien du mouvement d’agitation moléculaire de la masse d’air
dans la vasque.. en clair ça tournicote dans tous les sens.
Surprenant car généralement le vent de nord est plus stable,
certainement l’activité thermique qui s’en mêle.
Nous
étions six ce matin pour une nouvelle joute amicale. Tout le monde en
jeu A sauf Domy, qui craignant une tempête qui n’est jamais venue,
a navigué avec son jeu B. Certes avantagé dans les grosse claques,
il était rapidement handicapé dans un vent moins fort. Ceci lui aura
quand même permit de tester son jeu B et de constater une petite
faiblesse sur ses haubans dont un a lâché. Hé oui les jeux B on ne
s’en sert pas souvent et on a généralement des surprises sur
l’eau. N’oubliez pas qu’un bateau qui gagne c’est déjà un
bateau fiable. Pas de chance non plus pour notre ami Damien dont
la quille à commencé à se fissurer au raz du lest. Quant à Alain
il a décidé d’arrêter pour causes d’infiltrations, craignant la
goutte court-circuiteuse.
Pour
les régates, dans la mesure où la bouée à l’extrême gauche du
circuit est consignée, les hauts fonds le sont de plus en plus, nous
avons testé deux circuits avec les trois autres bouées, un en
rotation horaire, l’autre en sens inverse. Autant le premier circuit
était praticable, malgré un passage sous le vent de l’île assez
technique, autant le second circuit était épouvantable, avec
notamment la remontée vers la bouée prés de l’île qui était
particulièrement laborieuse.
Il
est surprenant de voir comment dans ces conditions les écarts peuvent
se creuser et se réduire aussi vite dans les minutes suivantes.
Certains disent que c’est une partie de roulette qu’on est à Las
Vegas… ? nos bateaux seraient ils aussi agités d’un
mouvement brownien… ? y’a t’il un skipper à la barre … ? ? ?
Fred